Avec les femmes du Surinam, une prière autour du monde (compte-rendu).
La Journée Mondiale de Prière ( JMP) est une vieille dame qui n’a pas pris de ride: c’est le sentiment éprouvé par l’équipe oecuménique qui avait préparé la célébration dijonnaise du vendredi 2 mars, et par la cinquantaine de participants qui ont bravé la neige pour la rejoindre, à 20 heures, dans la chapelle de la paroisse Saint Joseph, rue du Havre.
La Journée mondiale de Prière (JMP) est une vieille dame qui n’a pas pris de ride : c’est le sentiment éprouvé par l’équipe œcuménique qui avait préparé la célébration dijonnaise du vendredi 2 mars, et par la cinquantaine de participants qui ont bravé la neige pour la rejoindre, à 20 heures, dans la chapelle de la paroisse Saint Joseph, rue du Havre.
Née à l’initiative de quelques femmes protestantes américaines au XIXe siècle, la JMP fonctionne sur un principe très simple : prier chaque année, le premier vendredi de mars, dans tous les coins du monde, avec les mots, les souffrances et l’espérance qui ont été envoyés par les femmes d’un pays particulier, chaque fois différent, et leur venir en aide.
Cette année, c’était le Surinam, avec la beauté de sa forêt équatoriale et de sa biodiversité, la richesse de sa population multiculturelle et tolérante, mais aussi les fragilités de son économie avec des risques de sur exploitation.
La lecture du premier chapitre de la Genèse était au cœur de la célébration, invitant à contempler la beauté de la Création, et à louer Dieu dans la joie : « Voilà, c’était très bon ! ».
Madame Collange, prédicatrice à l’EPUdF, prolongea la méditation en s’interrogeant sur le rôle donné à l’homme dans le texte biblique : non pas dominer pour détruire, mais pour « nommer », comprendre, aménager, entretenir. Gestion sage trop souvent battue en brèche, dans les faits, par les intérêts particuliers et la corruption.
C’est donc en écho avec l’encyclique « Laudato si » que nous avons prié, chanté, et pris ensemble l’engagement de garder au cœur et dans nos actes le souci de la protection de notre terre. Notre contribution financière soutiendra les projets du Secours Catholique et de l’Armée du Salut, destinés à aider les jeunes mères en difficulté, ainsi qu’une action en faveur d’une minorité ethnique de la forêt amazonienne.Souhaitons qu’un temps plus clément l’année prochaine permette à beaucoup de découvrir la JMP, une manière œcuménique de prier et de partager, à l’échelle mondiale, au moment du carême.
Maguy Minonzio
